Monstres de maison

Eleonora Marton

Texte français de Christian Demilly ● Publié en collaboration avec Debbie Bibo Agency

Un album graphique et ludique pour apprivoiser la peur du noir et les perceptions nocturnes.


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Bienvenue chez moi !
La nuit, quand il fait très noir, ma maison s’anime et se remplit de créatures terrifiantes.
Crissgrif se cache dans l’entrée. Sur son crâne hirsute poussent de gigantesques cornes, et ses jambes sont comme des tentacules crochus. Quant à ses longs ongles pointus, je tremble rien que d’y penser !
Mais le matin, lorsque le soleil se lève, qu’est-ce que je vois ? L’imperméable de papa, une très longue écharpe et le porte manteaux. Crissgrif a disparu !

Vous aussi, venez rencontrer les habitants extraordinaires de cette maison ordinaire… Mais n’ayez pas peur ! Il suffit de tourner la page pour découvrir le mystère qui se cache derrière l’apparence effrayante de ces créatures nocturnes.

Parodie fantaisiste et humoristique d’une histoire d’horreur, cet album dynamique qui fait appel à la perspicacité aide à surmonter la peur du noir, et peut-être même les idées sur les monstres… Une promenade fantasmagorique au sein de lieux du quotidien pour apprivoiser ses peurs, appréhender les différences de perceptions, rire et se rassurer. Bonne balade !

Eleonora Marton, auteure et illustratrice italienne, vit à Londres. Elle a étudié l’art et le design à l’Académie des Beaux-Arts de Venise. Ses illustrations éclatantes, dessinées à la main à l’aide de pinceaux et d’encre, d’aquarelles, d’acryliques, de crayons de couleur et de découpes, explorent une simplicité de formes et de couleurs avec une grande force graphique.

ON EN PARLE  Enfantillages : « Ils guettent Lola, la nuit, tout en tentacules crochus et langues baveuses. La nuit, raconte la fillette, « ma maison prend vie ». Et chaque matin la même stupeur : à leur place, un portemanteau, une table à repasser, un aspirateur. Où vont-ils, ces monstres de maison, lorsque le soleil se lève ? Cet album trouve les mots et les images pour neutraliser durablement les peurs enfantines. » ● Les demoiselles de Chatillon : « Un album qui joue avec la perception, un titre drôle avec une structure répétitive qui ravira les jeunes lecteurs et permet de dédramatiser l’heure du coucher. Une première double page présente un monstre sur fond noir et bleu. Petit frisson de peur. On l’apprivoise, on l’observe… On tourne la page, c’est le jour, sur fond blanc, le petit lecteur découvre des objets de son quotidien. Rassurant. On apprend à maîtriser, à raisonner sa peur. (…) Un graphisme simple, épuré mais plein de vie. Un vocabulaire riche, de belles structures de phrases mais un texte qui reste parfaitement accessible. Et ils vont se régaler à anticiper le « Mais le matin, lorsque le soleil se lève… ». J’ai absolument adoré cet album. Les possibilités de jeux et activités autour de Monstres de maison sont innombrables. À lire pour le plaisir ou à utiliser en classe (arts plastiques, sciences, repérage spatial. Et pourquoi ne pas créer ses Monstres de classe ?). » ● Le blog du chat qui pelote : « Je dois vous avouer que j’ai d’abord ouvert votre livre en cachette, loin de mes enfants, me demandant si vous alliez ou non me faire passer une mauvaise nuit. Et puis après dîner, ma fille à ma gauche, mon fils à ma droite, dans le canapé je me suis lancée. Quelle rigolade ! Très vite tous les trois on a joué à qui devinerait les objets qui composent vos gros monstres de maison. Et on est allé se coucher sans peur des cauchemars. Votre album m’a ramenée 25 ans en arrière, dans la maison de mes grands-parents à Huest. Il y avait, dans la chambre où l’on dormait avec mon cousin, un placard qui nous intriguait. Nous nous étions persuadés au fil des mois et des années qu’un monstre l’habitait. Et puis un jour, on a pris notre courage à deux mains et on a ouvert la porte. Et là, vous ne devinerez jamais ce que le terrible placard renfermait : des livres ! Tous les livres que nos parents avaient lus étant enfants : de vieilles éditions cartonnées de Fantomette, du Club des cinq, de la Bibliothèque Verte… Nous avions découvert un trésor, celui qui allait guider ma vie : le plaisir de lire !  » ● Bruxelles Culture : « Eleonora Marton est une auteure-illustratrice italienne reconnue pour son talent et son imagination. Avec « Monstres de maison », elle se joue des peurs enfantines et invite chacun à réfléchir sur le pourquoi de ses frayeurs. Finalement, ne s’agit-il pas tout simplement d’objets domestiques qui prennent une apparence fantasmagorique lorsqu’ils sont baignés dans l’obscurité ? En somme, rien de bien inquiétant, si ce n’est le produit de l’imagination qui carbure. Voilà une promenade fantasmagorique au sein de lieux connus pour apprivoiser les angoisses, appréhender les différentes perceptions, rire et s’amuser tout en apprenant à grandir. Le livre se termine par la phrase : ça y est, j’ai enfin compris ! Moi aussi ! » ● A vos marques… Tapage ! : « Lola et son chat Haricot vivent dans une jolie maison bien agréable. Du moins le jour… Car la nuit venue, une tribu de monstres vient perturber le sommeil de la pauvre Lola ! Les terribles Crissgrif, Sluuurp, Cuisinosaure, Medusa, Bog, Coucoupé et Spiro, comme elles les a baptisés, empêchent ainsi chaque nuit Lola de fermer l’œil ! Brrrr… Ils sont trop affreux ! Mais bizarrement, chaque matin, ils disparaissent comme par enchantement, ne laissant comme uniques traces que quelques vêtements sur un portemanteau ou encore l’assemblage hétéroclite d’une planche à repasser, d’un balai serpillière et d’un étendoir à linge… Eleonora Marton, tout comme sa petite héroïne, ne manque pas d’une belle imagination et retranscrit à merveille celle des enfants qu’elle nous offre en couleurs vives et en ombres et en lumières avec un sacré talent. Un album parfait pour adoucir les peurs nocturnes de vos p’tits loups qui comprendront qu’il ne faut pas se fier aux apparences, bien souvent trompeuses ! » ● Lectures et plus : « Un très bel album à lire avec de jeunes enfants pour les aider à apprivoiser la peur du noir et à vaincre leurs terreurs nocturnes. Un album aux illustrations tendres et naïves, aux couleurs sombres ou plus légères, écrit en alternance, un monstre, la nuit, le matin, avec des paroles qui reviennent à chaque fois pour rythmer l’histoire et alléger l’atmosphère. » ● La Nouvelle République : « Un album graphique et ludique pour apprivoiser la peur du noir et les perceptions nocturnes. » ● Adem : « Le graphisme ludique et coloré et la grande imagination de l’illustratrice, qui en a autant que l’enfant, nous montrent comment ces objets banaux deviennent des monstres terribles. Peut-être les enfants seront plus rassurés en regardant cet ouvrage ? » ● Journal Liberté Hebdo (Alphonse Cugier) : « Des enfants auront deviné, avant qu’il ne fasse jour, c’est-à-dire avant de tourner la page, certains des objets de ces compositions gentiment horrifiques. Après la lecture de l’album, ils peuvent assembler les objets du quotidien, trouver l’ustensile qui met la touche d’effroi nécessaire à confectionner des fictions d’épouvante et ainsi rire de leurs peurs. On peut faire confiance à leur imagination débordante. Mais peuvent-ils, comme la dessinatrice, passer des couleurs vives du jour au bleu et au noir d’encre des nuits ? » ● Veggiebulle : « Au fil des pages, les enfants vont pouvoir s’amuser à trouver de quoi est constitué chaque monstre : porte-manteau, rideau, aspirateur, tous naissent d’une illusion liée à la nuit, qui disparaît totalement le jour venu. A vous d’aider Lola à ne plus avoir peur la nuit grâce à vos capacités de déduction ! » ● La mare aux mots (MokaMilla) : « Comment ne pas songer à notre enfance et nos fantasmes de chambres peuplées de cruelles créatures une fois la nuit tombée en tournant les pages de cet album ? Derrière cette couverture aux couleurs qui ne sont pas sans rappeler trois brigands dont la réputation n’est plus à faire, se cachent de curieux personnages qui suscitent plus de curiosité qu’ils ne provoquent de frissons angoissés. Dans un esprit d’enfant, l’imagination peut vite faire basculer dans un monde où de simples objets du quotidien cristallisent bien des frayeurs. Balais abandonnés, bottines délaissées, plantes ou feuillage ébouriffé… Ajoutez à cela des jeux d’ombres et un peu de poésie, et vous obtiendrez de quoi nourrir vos craintes nocturnes qui se trouveront heureusement vite apaisées au petit jour… Le travail d’illustration d’Eleonora Marton est un véritable festival graphique et coloré reposant sur une alternance de tons sombres et lumineux qui rythme chaque jour qui passe en compagnie de ces facétieux-euses intrus-es. » ● LU cie & co : « Textes truculents et illustrations vigoureuses rivalisent d’ardeur pour mieux terroriser le lecteur. Pour rire, hein ! Gigantesques cornes, tentacules crochus, ongles pointus, le portrait de Crissgrif est à la hauteur de sa description. Comme celui de Sluuurp à la bouche immense, la langue baveuse et les sourcils piquants. Ou de Cuisinosaure, tout petit mais tout aussi impressionnant. (…) Trembler pour rire devant les descriptions est un des plaisirs de la lecture. Chez les plus jeunes aussi qui deviennent vite les complices de l’auteure et peuvent ainsi dépasser leurs peurs légitimes. » ● La mare aux mots : « La peur et les frissons ne sont pas l’apanage des nuits sombres et du soir d’Halloween. Et si l’on tremblait, quel que soit le jour de l’année ? Mais ouvrez l’œil, les monstres ne sont pas toujours ceux que l’on croit et à défaut de prendre nos jambes à notre cou, nous pourrions bien rire plutôt que mourir de peur ! » ● Libby Lit, n°141, juin-juillet-août 2020 : « Textes truculents et illustrations vigoureuses rivalisent d’ardeur pour mieux terroriser le lecteur. Pour rire, hein ! Gigantesques cornes, tentacules crochus, ongles pointus, le portrait de Crissgrif est à la hauteur de sa description. (…) Cette galerie d’effigies de monstres sur doubles pages en noir et bleu nuit est interrompue par d’autres doubles pages, sur fond blanc cette fois, présentant en belles couleurs franches le mystère du monstre croisé ! » ● Babelio, @elematt44 : « Excellent album permettant aux jeunes enfants d’affronter leurs peurs et notamment celle du noir et des monstres qui s’y cachent ! » ● Babelio, @Flolie : « Une chouette lecture qui permet de dédramatiser certaines peurs et notamment celle du noir, celle qui transforme tout ombre en monstre menaçant! » ● Babelio, @mordred : « Une mignonne histoire, pour désacraliser les ombres de la nuit qui font si peur aux petits enfants plein d’imagination (ainsi qu’aux plus grands). Ma fille de 5 ans adore et me demande de lui lire tous les soirs depuis que nous l’avons. » ● Addict Culture : « Finalement, dans le rayon littérature de jeunesse, quoi de mieux que les longues randonnées et les phrases qui reviennent plusieurs fois, à un moment précis, bien identifié. C’est ce qui fonctionne le mieux avec les enfants, grands ou petits. Ces répétitions d’une même phrase tout au long du livre, qu’ils peuvent scander, en même temps que l’adulte qui les lit, les ravissent. Dans Monstres de maison, on commence, avant l’histoire par le plan détaillé de la maison de la petite héroïne. Plan très détaillé, avec le rez-de-chaussée, l’étage, toutes les parties de la maison et surtout la localisation des monstres ! Il s’agit donc de la petite Lola qui nous parle et nous indique que tous les soirs : « ma maison prend vie : c’est à cause des monstres terribles » et elle nous invite à la suivre. L’histoire peut démarrer. Et là, c’est un enchantement un peu peureux quand même. Une double page de monstre terrible, suivi d’une double page de résolution pour le monstre en question qui ne s’avère finalement pas si méchant ! Un autre monstre est ensuite présenté jusqu’à la fin du livre et Lola qui a peur une dernière fois mais comprend grâce à un miroir d’où viennent toutes ses peurs. Monstres de maison, c’est une très belle balade dans un univers de rêves, de faux semblant et de peurs enfantines. Un mélange de frayeurs et de rires. Car Eleonora Marton joue avec les formes et les choses présentes dans la maison mais aussi avec les noms des monstres. Vous seront ainsi présentés SLUUURP et sa grosse langue baveuse ou CRISSGRIF et ses gigantesques cornes ou encore COUCOUPÉ, le monstre sans tête. Alors, on a un peu peur au début mais une fois comprise la structure du texte (facile avec les répétitions et l’organisation en doubles pages sombres, doubles pages claires de résolution), ce sont les surprises que l’on attend et avec elles viennent les rires éclatants des enfants. » ●

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