C’était pour de faux !

Maxime DEROUEN

Un album drôle, coloré et philosophique pour réfléchir sur les notions de vrai et de faux, et sur l’effet boule de neige !


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À la récréation, Bruno a tiré la capuche de Sophie. Oui mais apparemment, pour de faux… Pour de faux ? Ça alors ! Qu’est-ce que cela peut bien vouloir dire ? La question est posée au directeur de l’école, aux parents, au président… mais personne ne semble trouver la réponse. Ce tirage de capuche pour de faux mobilise toute la société par un effet boule de neige, qui chamboule momentanément l’ordre établi. Une fable pleine d’humour à méditer – à tout âge.

Maxime Derouen vit à Bordeaux. Après un long cursus universitaire de recherche et d’enseignement en philosophie, il se consacre aujourd’hui à l’écriture et à l’illustration jeunesse. Il a notamment publié Le Bestiaire fabuleux (avec Régis Lejonc, chez Gautier Languereau). Dans C’était pour de faux !, son dessin, lâché et coloré, s’inscrit dans la tradition du travail de Mario Ramos.

N’hésitez pas à regarder cet atelier de dessin autour du livre !

ON EN PARLE ! ● @deslivresetdesdoudous : « Un récit écrit à la manière d’une fable, ludique, plein de malice. Cet album nous montre que la différence n’a pas d’importance, ce qui compte c’est d’écouter et d’essayer de comprendre ce que veulent ou disent les autres. Parfois un grain de sable peut favoriser un chaos sans queue ni tête. » ● Nous Voulons Lire la revue juin 2020-N°224 (propos de Maxime Derouen, interview de Pauline Bestaven) : « Il y a une référence au « Je mens » qui fait trembler toute la vérité grecque selon Foucault dans « La pensée du dehors. » Pour moi la phrase « C’était pour de faux ! » fait aussi trembler la vérité sociale et politique du moment par le simple fait qu’un enfant puisse la dire. Pour cela, il faut en retour qu’un adulte puisse l’entendre ! En réalité ça n’arrive jamais, les adultes ne peuvent écouter cette phrase, elle les embarrasserait beaucoup trop. C’est à partir de cette indécidabilité du langage et de cette impossibilité à la prendre au sérieux que j’ai voulu jouer et construire ce récit. C’est cette allégorie que j’ai voulu mettre en avant dans la joie et la bonne humeur ! » ●

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