Anna Castagnoli & Gaia Stella
Un album graphique et plein d’humour pour méditer sur les rumeurs et… l’absurde.


Inspiré d’un conte traditionnel repris notamment par Jean de La Fontaine dans sa fable « Le meunier, son fils et l’âne », cet album traite de la rumeur, du jugement, et de la façon dont les opinions des autres peuvent influencer notre propre comportement.
Anna Castagnoli est née à Versailles, de parents italiens. Diplômée en Philosophie de l’Art. Passionnée par la littérature et la psychanalyse, elle publie son premier album jeunesse en 2004. Aujourd’hui illustratrice, auteure et critique de livres pour la jeunesse, elle vit et travaille à Barcelone.
Gaia Stella, qui vit en Italie, est diplômée de l’Institut européen de design de Milan. Ses illustrations pour Mes endroits à moi ont fait partie de la sélection d’illustrations exposées à la Foire internationale du livre jeunesse de Bologne. Elle a notamment publié Toutes les choses avec lesquelles… aux éditions Hélium, et Et toi, où habites-tu ? à La Joie de Lire.
Publié en collaboration avec Debbie Bibo Agency ● texte français de Christian Demilly.
ON EN PARLE ! ● France Inter, L’as-tu lu mon p’tit loup ? : « Album graphique et lumineux, explosion de couleurs, de détails. Gaia Stella nous mène aux portes de l’absurde. Inspiré d’un conte traditionnel repris par La Fontaine dans « Le meunier, son fils et l’âne », Anna Castagnoli traite avec malice de la rumeur, du jugement à l’emporte pièce , des apparences et de la façon dont les opinions des autres peuvent influencer notre propre comportement. Bref du réseau socialement asocial avant l’heure. » ● Les Mots de la Fin : « Avec une bonne dose d’humour et un sens de l’absurde, le texte se déroule répétitif malicieux et ingénieux au milieu d’illustrations graphiques drôles et lumineuses à souhait. » ● L’Est Mag : « Un album savoureux et philosophique » ● Notes bibliographiques : « Dans la veine de la fable de la Fontaine, Le meunier son fils et l’âne, Anna Castagnoli évoque avec humour la subjectivité et la fragilité des opinions et des jugements souvent contradictoires. Face à cela, à chacun de garder son libre arbitre et son autonomie de pensée. L’illustration de Gaia Stella, pleine de fantaisie, en couleur directe, sans traits de contours, s’accorde merveilleusement au propos. Chaque ville est introduite par une page graphique jouant sur son nom, et se poursuit par une double page descriptive fourmillante de détails, traversée par les trois personnages, et ainsi de suite… Un album jubilatoire et instructif à la fois ! » ● La Classe : « Un album aux illustrations graphiques, géométriques, qui montre la diversité des regards et l’importance de la tolérance. » ● Opalivres : « La meilleure façon de marcher, (c’est encore la nôtre…) est une fable grinçante, pleine d’enseignement sur le thème du jugement, du libre choix. Sa moralité pourrait être : se plier au «qu’en-dira-t-on» conduit à faire tourner quiconque en bourrique. L’âne de l’histoire en conviendra, lui aussi ! » ● Petite fleur loves books : « Cet album nous l’avons adoré ! Il faut dire que notre façon de marcher est assez différente de la tendance générale et parfois certains aiment à nous le rappeler. Pourtant, la différence n’est-elle pas une immense richesse ? Sans elle notre monde aurait-il autant de saveurs, de couleurs ? Cet album, aux superbes illustrations avec leur forme géométriques aux couleurs lumineuses et joyeuses (un véritable rayon de soleil) nous invite à réfléchir au regard que nous portons sur la différence, à l’importance que nous accordons au jugement des autres sur notre façon d’être et nous invite à la tolérance. » ● Chouette, un livre : « Les illustrations inspirées des constructivistes russes de Gaia Stella animent avec humour le texte entraînant d’Anna Castagnoli, qui reprend ici le canevas de la fable « Le meunier, son fils et l’âne », avec une tonalité très italienne. De quolibets en médisances, le grand-père se révélera-t-il aussi philosophe que celui de Jean de La Fontaine ? ● Lit & Je : « Un album très graphique, à la composition rigoureuse, plein de fantaisie et d’humour pour dénoncer l’absurde des certitudes et des préjugés, le risque qu’on encourt à suivre le discours des autres aveuglément, et qui encourage à penser par soi-même. » ● Les bonnes lectures du salon de Montreuil ● France 3 Occitanie, « ensemble, c’est mieux » : « pas de prêt à penser, mais des outils pour penser par nous-mêmes » ● Ricochet (Nicole Tharin) : « A travers cette histoire à résonance universelle, portant sur le jugement et la nécessité de s’en détacher afin de se construire dans son unicité, Anna Castagnoli respecte le code de la fable, tout en jouant avec son impératif absurde. Aux villes que traversent ses héros, l’auteure attribue des noms choisis avec humour, reflétant l’ambiance de chaque lieu : Durcœur, Hauteflemme, Grande-Grinche. Autant d’univers loufoques auxquels l’illustratrice Gaia Stella donne vie en les parsemant de détails surréalistes et drôles, emballant l’album tout entier d’un graphisme splendidement enchanteur, pétillant de couleurs généreuses. Comme pour toute fable, la réflexion finale est laissée intentionnellement ouverte : au lecteur de se forger sa propre idée. Un délicieux livre absolument « coup de cœur » pour approfondir les notions de jugement et de tolérance ! » ● Encres vagabondes : « Dans un grand album, plus haut que large, aux couleurs vives, aux dessins humoristiques dès la couverture et les pages de garde, les deux auteures, en reprenant un conte traditionnel, s’en donnent à cœur joie pour se moquer du qu’en-dira-t-on, de la médisance, des préjugés et de leur influence. » ● France 3 Franche-Comté : « Ce livre est drôle et son graphisme est surprenant. Il utilise l’absurde pour critiquer le conformisme. L’album est accessible dès 4 ans mais les nombreux jeux de mots en font surtout un joli conte philosophique adapté aux enfants de 7 ou 8 ans. C’est une bonne manière d’entamer une réflexion sur la différence d’us et coutumes en fonction des individus et des cultures. » (article) « cette histoire montre par l’absurde qu’il y a plusieurs façons de marcher et donc plusieurs façons de se comporter. (…) il est accessible aux tout-petits mais il y a aussi beaucoup de jeux de mots qu’il le rende beaucoup plus intéressant pour des enfants de 7-8 ans. (émission) » ● Passeurs de mots : « Un bel album qui amène à réfléchir aux différences culturelles et à la tolérance. » ● Sélectionné pour le Livre Elu Jeunesse 2019-2020 en cycle 3 ● La revue des livres pour enfants : « Sur le thème de « Le Meunier, son fils et l’âne » de La Fontaine, ce récit ouvre le débat sur l’opportunité de tenir compte des opinions d’autrui. Les illustrations modernes, colorées et pleines de détails invitent à l’observation ludique. » ● Addict-Culture : « Tout ici est dans le point d’interrogation du titre. Sans lui, nous penserions au film de Claude Miller. Non, nous sommes dans la littérature de jeunesse. De celle qui amène nos enfants à réfléchir tout en s’amusant. (…) La meilleure façon de marcher ? est un ouvrage qui incite à la réflexion et va bien au-delà du côté humoristique qu’il propose. Qui sont ces gens qui veulent imposer leur point de vue ? Pourquoi les écouter ? Où est le libre arbitre ? Ainsi La meilleure façon de marcher ? se transforme peu à peu en hymne à la tolérance et devient presque philosophique pour les enfants ou en tout cas matière à une réflexion poussée sur tous ces sujets. » ● Sélectionné dans la catégorie « Les explorateurs » pour le prix « L’échappée lecture 2020/21 » à la Bibliothèque de la Nièvre (Conseil départemental 58)