René de Obaldia & Emmanuelle Houdart
Des textes drôles et inventifs que l’on retrouve avec plaisir dans cette nouvelle édition !
En 1969, René de Obaldia, membre de l’Académie française, publiait chez Grasset les facétieuses Innocentines.
En 1998, Emmanuelle Houdart illustrait, pour Grasset-Jeunesse, une sélection de ces poèmes « pour enfants et quelques adultes » parue sous le titre Moi j’irai dans la lune et autres Innocentines.
Les textes comme les illustrations n’ont pas pris une ride. Drôles, grinçantes, fraîches et délicieuses, ces Innocentines illustrées méritaient bien que l’on nettoie un peu leur maquette à l’occasion de leur réimpression.
C’est à présent chose faite !
« Venues comme par enchantement, voici Les Innocentines. « Avec ces poèmes dont chacun forme un tout, confie Obaldia, j’ai tenté de restituer l’univers magique des enfants ; non point avec le regard plus ou moins faussé de l’adulte, mais en me situant au cœur du sujet, si je puis dire, dans le moment que la grâce se trouve encore merveilleusement vivante, où les problèmes posés par l’existence toute fraîche : relations avec les parents, la nature, la sexualité, la mort, etc., sont ressentis avec un étonnement permanent et comme autant de charades d’une immense fable. »
La grâce est bien le mot qui convient s’il fallait qualifier cette suite de « Poèmes pour enfants et quelques adultes ». L’invention s’y révèle constante, la drôlerie le dispute à l’émotion.
Depuis 1969, la première édition, le succès des Innocentines ne s’est pas démenti. Les livres de classe en ont retenu les plus avouables (l’innocence n’est pas toujours sûre !), et des bataillons d’écoliers savent aujourd’hui par cœur (leurs mamans aussi !) des poèmes comme La Sologne, Chez moi, Le Secret, Moi j’irai dans la lune, Grand’mère, J’ai trempé mon doigt dans la confiture, Le Zizi perpétuel…
Les Innocentines, portées sur les ailes des chérubins, sont, au fil du temps, devenues « un classique. » Extrait de la préface des Innocentines, Les Cahiers rouges, Grasset, 2002.
ON EN PARLE ! ● Les Mots de la fin : « Quel charme ils ont, ces poèmes de René Obaldia ! Il suffit de les goûter pour être transporté dans l’air délicieux qui en émane. (…) En osmose, les dessins d’Emmanuelle Houdart épousent et dansent avec les mots du poète, merveilleusement. » ● Fairy Stelphique : « Moi, j’irai dans la lune est un souffle d’air frais dans le rayon Jeunesse, et c’est plaisant à se laisser embarquer sur les vagues de rimes ! Entre les illustrations adorablement rétro et les mots désuets, ce voyage en innocentines, a un petit goût de passé mais reste encore une très belle découverte actuelle, et cette réédition avec sa double couverture est si mignonne… On saute à pieds joints dans l’enfance, ses petites interrogations mutines, cette irrésistible gourmandise et la joie virevoltante : une délicieuse sucrerie dans un petit format de 60 pages. (…) C’est tantôt drôle, et quelques fois impertinent, rétro mais toujours dans le vent. » ● Boojum : « Lire de la poésie à un enfant de quatre ans et demi est un défi que je n’avais pas encore relevé jusqu’ici. Problème de vocabulaire, de compréhension, la poésie semble de prime abord un style littéraire peu abordable pour le public jeunesse. Mais les poèmes de René de Obaldia sont parfaits pour une initiation à la poésie et à la rime. Ces poèmes ont fait rire Tom par leur sonorité et leur rythme. (…) Moi j’irai dans la lune et autres innocentines est un petit peu de bonheur et de poésie dans un monde de brutes. » ● Petite fleur loves books : « Ces comptines rythmées pleines de fantaisie et de légèreté ont souvent été récitées dans les salles de classes et certains d’entre vous les connaissent bien. Les illustrations de Emmanuelle Houdart, accompagnent à merveille le texte de René de Obaldia, car tous deux partagent une vision grinçante, poétique, fantaisiste, envoûtante, et parfois absurde de l’enfance et des choses de la vie. » ● RCF Loiret (Le casque et l’enclume) : « Des petites pépites qui sont assez drôles (…) il y a tout un jeu de mots et des sonorités qui fonctionnent assez bien et qui permettent même peut-être de comprendre un peu mieux le principe d’un poème. » ● Lillyterrature : « Ce petit recueil a un goût de reviens-y, de petite gourmandise dérobée, de doigt trempé dans la confiture en cachette. C’est un réel moment de lecture poétique à demi sérieuse. Un joli voyage dans la lune. » ● Croqu’livre : « Un joli petit livre de 16 textes amusants présentés sous forme de poèmes, brillamment illustrés. Les textes de René de Obaldia sont riches d’humour et de surprises. Une réédition agréable à lire pour rire ! Un délice ! » ● Mon stylo voyageur : « Les Innocentines de René de Obaldia sont drôles, insouciantes, elles sont un baume de douceur dans ce monde pas facile. Il joue avec les mots, il jongle avec les rimes et cela donne des phrases qui savent jouer ensemble. Les illustrations d’Emmanuelle Houdart gardent cette âme enfantine avec la délicatesse du trait et du choix des couleurs. Les Innocentines se savourent comme une belle tartine beurrée avec de la confiture de groseille. Les enfants devraient lire une poésie chaque soir avant de s’endormir pour apaiser leur esprit pour la nuit. » ● FMP Mutualité : « Texte comme illustrations n’ont pas pris une ride et parviennent toujours à restituer à merveille la grâce enfantine qui les parcourt. » ● La Revue des livres pour enfants : « Une réédition bienvenue de ce merveilleux petit recueil illustré qui rassemblait quelques-uns de ces poèmes publiés en 1969. Une belle occasion de faire découvrir aux enfants d’aujourd’hui l’univers facétieux de cet auteur, âgé de 99 ans ! (…) Les rimes claquent à toute allure, les mots s’entrechoquent avec entrain et les dessins d’Emmanuelle Houdart, saynètes ou personnages enfantins croqués sur le vif, leur font gaiement écho. » ● Notes bibliographiques : « Rythmés, audacieusement rimés, ces poèmes au phrasé rapide, pleins d’entrain, enchantent par le regard tendre qu’ils posent sur les enfants; ils bousculent des tabous, ils se moquent de la vraisemblance, séduisent par leur inventivité. Les notes fraîches des illustrations jouent sur les doubles sens, la cocasserie des situations avec le trait impertinent qui est la marque de l’illustratrice. Belle harmonie entre deux créateurs « pour des enfants et quelques adultes. » ● Casa, mensuel de la maison de l’Amérique Latine : « Voici une édition merveilleusement illustrée par Emmanuelle Houdart des célèbres « poèmes pour enfants et quelques adultes » de René de Obaldia ! Des textes rythmés, poétiques et grinçants, qui racontent avec humour les choses et les rêves de la vie. » ● Li & Je : « Avec Obaldia, la poésie s’affranchit, et pourtant elle rime toujours. Les mots se tordent, les sens se multiplient, les syllabes se contractent et l’esprit d’enfance fait sa révolution. (…) Les dessins colorés d’Emmanuelle Houdart ont la cruauté et l’innocence qui sied. » ● NVL – La revue : « c’est un bonheur et les illustrations d’Emmanuelle Houdart consonnent admirablement avec l’absurde et le second degré de ces textes. »