Frédéric Kessler & Alain Pilon
Un très bel album sur la disparition.
Frédéric Kessler et Alain Pilon nous offrent un très bel album sur la disparition. Après le décès de son grand-père, Thomas ne sait trop que penser… Pourquoi ses lettres ne reçoivent-elles pas de réponse ? Et d’ailleurs, peut-on toujours lire et écrire, quand on est mort ? De la colère à la tendresse, de la découverte au souvenir, le petit garçon affronte, à sa manière, la délicate situation du deuil.
Dans ces Lettres à mon cher grand-père qui n’est plus de ce monde, ils reviennent avec autant de questionnements, mais aussi d’humour, que dans les Lettres à mon cher petit frère qui n’est pas encore né. Nous retrouvons Thomas face à une autre grande et compliquée situation de sa vie, la perte de son grand-père. Tout en restant très proche de l’enfance, Frédéric Kessler utilise un vocabulaire précis et élégant pour évoquer les sentiments et étapes du deuil, d’une manière franche, directe, toujours sensible et touchante, sans jamais oublier l’humour, même noir. Un livre original et essentiel pour aborder avec sincérité et sans détours les questions et le chamboulement qui suivent, à n’importe quel âge, la perte d’un être cher.
Depuis plus de vingt ans, Frédéric Kessler écrit et illustre des livres pour enfants. Il anime également des conférences sur la littérature jeunesse, ainsi que des ateliers d’écriture et d’illustration. Alain Pilon vit à Montréal. Il travaille pour de nombreuses publications américaines, canadiennes et françaises, comme The New York Times, M le magazine du Monde, ou la revue XXI. Fin, juste et drôle, son dessin allie un trait léger et des couleurs délicates, et transforme avec malice les situations du quotidien.ON EN PARLE !• Les Mots de la fin : « Cher Thomas, les lettres adressées autrefois à ton petit frère pas encore né avaient fait chavirer mon cœur de maman, les lettres que tu envoies aujourd’hui à ton grand-père qui n’est plus de ce monde le bousculent tout autant. »• Myboox : « Pour évoquer les sentiments et les étapes du deuil, Frédéric Kessler utilise dans son ouvrage un vocabulaire très proche de l’enfance ; d’une manière directe et sensible, sans jamais oublier d’y ajouter un peu d’humour. Les illustrations d’Alain Pilon viennent compléter ce livre original et essentiel pour aborder avec les plus jeunes la perte d’un être cher. » • Lit&Je : « Thomas ne va pas jusqu’à déduire que, en bonne logique, lui aussi, petit garçon, mourra un jour ; mais on s’en approche. C’est dire la retenue de cet album qui avance prudemment et pas-à-pas sur une question que d’autres affrontent frontalement. C’est bien : il faut de tout en littérature de jeunesse, pour tous les âges et toutes les sensibilités (Frédéric Kessler a publié un petit roman intitulé A Mort la mort chez Thierry Magnier). » • Le coin des p’tits loups : « Difficile d’aborder le sujet délicat de la perte d’un être cher à un tout jeune enfant, quand on est soi-même chamboulé devant cette situation intolérable… Ce délicat petit album, empreint d’un humour salvateur, devrait donner un sacré coup de pouce aux parents et à leurs enfants confrontés à ce moment difficile et les aider à trouver les mots pour soulager leur chagrin… » • Chlopitille – littérature enfantine: « Du rire aux chagrin, de la naïveté à la compréhension, Thomas fait son chemin avec subtilité. Comme dans le premier album, toutes les notions clés sont abordées ici. Les rituels qui entourent le décès, l’importance du souvenir, le droit d’être triste mais aussi celui d’oublier, le cycle de la vie de génération en génération. Mais, là encore, point de discourt indigeste ou prescriptif. Juste le regard que l’enfant-lui même porte, avec émotion mais sans pathos, sur la disparition de son grand-père. » Librairie La Soupe de l’espace (Hyères) : « Une correspondance touchante à sens unique, accompagnée des illustrations délicates d’Alain Pilon, pour parler de la mort, du deuil avec les enfants. À mettre entre absolument toutes les mains, dans toutes les bibliothèques. » • tplmoms : « Dans cet album de Frédéric Kessler, chaque page présente une lettre de Thomas à son grand-père, qui vient de décéder. On y voit très bien le processus de deuil par des notes tantôt empreintes de colère, tantôt résignées, mais toujours très tendres, tout comme les adorables illustrations d’Alain Pilon. »• Le Devoir : « De « Mon cher Papy » à « Mon cher papy qui n’est plus de ce monde », en passant par « Mon vieux pépé qui me manque trop », Thomas apprivoise doucement le deuil dans cette suite de dix lettres. Un monologue tout en candeur, en finesse et en simplicité dans lequel la promesse du souvenir demeure. » • Europe 1 (La Voix est livre) : « Un livre à lire tôt. Vous pouvez lire Lettres à mon cher grand-père qui n’est plus de ce monde (éditions Grasset Jeunesse)* dès 4-5 ans. Et plus tard, ils pourront eux-mêmes le relire. Ces 12 lettres prennent Thomas et le lecteur par la main dans cette épreuve. Après l’absence et la douleur des premières correspondances, la vie reprend vite le dessus. Grâce à des illustrations très amusantes et très colorées d’Alain Pilon, Thomas se souvient petit à petit des bons moments avec son grand-père, ces mercredis où il venait le chercher à l’école. Un album extrêmement touchant, à mettre dans les mains des parents qui ne savent pas trop comment aborder la question de la mort. » • NVL – La revue : « Cet album sait dire avec une candeur touchante et un humour subtil, l’essentiel d’une expérience douloureuse qui peut survenir dans notre vie, à n’importe quel moment. Un livre indispensable. »
Sélection Prix Chronos de littérature 2018