Chu Ta et Ta’o, Le peintre et l’oiseau

Sohee Kim & Pierre Cornuel

 L’oiseau Ta’o nous invite à découvrir la vie exceptionnelle du peintre Chu Ta (1626-1705).


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« Je m’appelle Ta’o, et je suis né de la main d’un prince devenu un grand maître. Je vais vous raconter son histoire… »

Cette histoire se passe il y a bien longtemps, au cœur de la Chine du 16è siècle. Le talentueux prince Chu Ta, descendant royal de la dynastie des Ming, est promis à un brillant avenir. Mais l’arrivée des Mandchous au pouvoir vient tout remettre en question… Quittant le tumulte et les bouleversements de la ville, il va, dans les montagnes, entre ciel et terre, à force de travail et de méditation, exprimer ce qu’il a au fond du cœur dans des peintures sublimes qui reflètent l’harmonie de la nature. Celui que l’on prit pour un fou était en fait une sorte de magicien…

Ce bel album raconte, par l’intermédiaire d’un oiseau sorti de l’un de ses tableaux, la vie hors-normes de Chu Ta, peintre majeur dont les peintures, qui continuent de fasciner, ont influencé de nombreux artistes dans le monde entier. Intègre et passionné, Chu Ta avait décidé de ne plus parler ; son trait, concis et intransigeant, est le fruit des méditations de toute une vie, rejoignant la pensée zen puis taoïste de ce maître dont l’un des nombreux noms était « le montagnard aux huit Orients », qu’il signait de manière à allier deux caractères signifiant « celui qui pleure et celui qui rit ». Du monastère du Nuage Vert à la cabane qu’il baptisa « le Chant après l’éveil », il n’eut de cesse de perfectionner son travail pour se rapprocher de l’essentiel.  

À travers le cheminement de l’artiste, cet album aborde les bases de la pensée taoïste sur laquelle repose la culture chinoise et s’est développé tout l’art du peintre, s’attachant essentiellement à la nature, aux paysages, aux fruits, aux fleurs, initiant à toute une philosophie qui mêle intimement l’homme, son œuvre, et la nature.

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Maman de deux petites filles, Sohee Kim est correspondante en France pour la maison d’édition coréenne Woongjin. Pierre Cornuel, qui vit en région parisienne, a illustré de nombreux livres pour enfants ; dans Chu Ta et Ta’O, son travail d’illustration rejoint sa passion pour l’Asie, et ses inspirations de peintre.

Pour en apprendre un peu plus sur Pierre Cornuel venez découvir ses illustrations et ses peintures.

ON EN PARLE ! • Blog littérature de jeunesse – Albums : « Chu Ta et Ta’o, le peintre et l’oiseau est un bel album d’initiation à la peinture chinoise de la fin de l’époque Ming. Il narre, de son enfance jusqu’à sa mort, l’existence du peintre Chu Ta (1626-1705), prince lettré, puis moine muet, fondateur et constructeur de monastère, le plus souvent retiré du monde et solitaire, mais aussi voyageur et parfois citadin dans son itinérance. (…)L’ouvrage est donc fort intéressant en tant que familiarisation avec l’art, la pensée, l’histoire et les mœurs d’un pays dont le discours économique contemporain ignore parfois agressivement l’intérêt et la complexité. Un récit efficace, finalement assez inattendu dans son hésitation entre Histoire et allégorie de la vie soutenue par l’art, ouvre en effet sur des illustrations dignes de susciter à la fois l’envie de découvrir plus avant les œuvres du peintre éponyme, et l’envie de peindre soi-même. • Au gré d’un souffle : « L’oiseau Ta’o nous invite à découvrir la vie exceptionnelle du peintre Chu Ta (1626-1705). Du monastère du Nuage Vert à la cabanne qu’il baptisa « le Chant après l’éveil », il n’eut de cesse de perfectionner son travail pour se rapprocher de l’essentiel. A travers le cheminement de l’artiste, cet album aborde les bases de la pensée taoïste sur laquelle s’est développé l’art du peintre, initiant à toute philosophie qui mêle intimement l’homme, son œuvre, et la nature. » • Judith ex-press : « Cela m’a fait replonger dans la peinture chinoise. C’est une peinture que j’adore, par sa finesse, sa subtilité, délicatesse (quand c’est juste et bien fait). (…) J’aime bien l’idée d’un petit oiseau suivant ce peintre partout où il va depuis qu’il est tout petit, et racontant l’histoire à distance, sans vraiment savoir si le peintre ne l’a jamais vu ou pas (d’après ma lecture personnelle). (…) J’aime bien aussi dans l’histoire, le fait que ce peintre cherche sa propre manière d’exprimer ce qu’il a au fond de lui, en s’inspirant de la nature. Le fait que l’on puisse traduire des sentiments ou émotions, par le biais de sujets qui n’ont a priori rien à voir … » • Les chroniques de Madoka : « Un très bel album illustré, couverture reliée avec de superbes illustrations inspirées de la calligraphie chinoise, et que l’on retrouvera d’ailleurs tout au long de l’histoire. Les dessins sont magnifiques, on les dirait faits au pinceau comme dans l’art ancestral que l’on apprenait en Chine, sur des tons volontairement pastel effacé et qui donne un très beau résultat. (…) Un superbe ouvrage qui nous fait découvrir un univers magique et que viennent prolonger un lexique et une biographie bien documentée. »

 

 

 

 

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